jeudi 2 avril 2020

Avril notre vie ne tient qu'à un fil...











AVRIL 2020


J'ai titré comme cela sur le blog du p50 c'est si vrai qu'en voici la teneur :

 😢 Combien de morts encore avant la fin de cette saloperie ? Les soignants commencent à payer un lourd tribut et, malgré ça, toujours des imbéciles qui refusent de se confiner, qui rusent pour sortir quand même, qui vont tous les jours acheter UNE baguette et qui n'y croient toujours pas : c'est pitoyable...



Jeudi 2 avril quelques petits éléments qui traînaient sont mis à l'abri.


Je me suis attaqué aux roues. C'est un travail important, le gros nettoyage a été fait au nettoyeur à pression puis le dérouillage des jantes à la brosse métallique. Du décapant a été utilisé pour manger les restes de vernis : inefficace ! C'est pourtant du Restom... Les rayons ont été brossés également, puis nettoyage au dégraissant pour finir. 
Trois heures de travail pour ça et on ne voit pas grand-chose !
Demain je pourrai faire les finitions.


Mardi 7 avril, journée polissage. C'est un travail ingrat, long et fastidieux, en plus cette fois le résultat n'est pas aussi beau que je l'espérais. Il faut dire que les pièces sont assez marquées au départ. Il me manque du matériel et puis j'ai la flemme, pas envie aujourd'hui. Pourtant je l'ai fait.

Le té supérieur est bien revenu quand même, mais il faut en faire une bonne partie à la main tant il y a de recoins.


Le carter de la prise du compte tours est poli lui aussi, la vis sans fin est posée avec un joint spi neuf.



J'ai aussi fait briller le cache épurateur centrifuge.

 


Enfin je me suis attaqué aux roues. Il a fallu par deux fois encore passer du décapant sur le moyeu avant. Le vernis n'arrivait pas à partir. 
Il n'y en a plus, mais demeurent des traces incrustées dans l'alu et qui ne partent pas. Il faudrait microbiller et peindre. Je m'y refuse car je n'aime pas les alus peints.
Cela restera comme ça. Une moto restaurée c'est un ensemble cohérent. Je ne fais pas du neuf.



Enfin un élément de satisfaction, c'est le garde-boue avant. Celui-ci très oxydé semblait devoir être chromé à neuf. Grâce à mon touret à polir j'ai pu dégrossir et ôter une bonne partie de l'oxydation. 
Après ce fut frottage de fou, vous savez la fameuse "huile de coude".
Seules restent les piqûres sévères mais l'ensemble est très honorable.
Nous verrons une fois la moto terminée s'il se fond bien dans le décor.

Le voici avant :


puis après, sous toutes ses faces, il n'a pas un poc... 



et fait très rare, il a le museau intact !



Quant au dessous il est superbe.


Ce soir finalement je suis content... et fatigué, quel vieux !!!

Lundi 13 avril, nous venons d'en prendre pour pratiquement un mois de plus. Si tout le monde respecte ce devrait être efficace et plus rassurant à la sortie. Nous prendrons le mal en patience, d'autant qu'ici c'est bien plus facile qu'en ville. J'ai une pensée pour ceux qui le vivent en appartement et notamment avec des enfants.

Aujourd'hui confiné avec mes pièces, j'en ai profité pour leur faire une beauté.
Des tas de bricoles, un long travail de préparation et ce soir un résultat qui se voit.

Tout le mécanisme du frein de direction. Une belle cascade de pièces diverses pour un élément typique des années 60 et qui ne servait pas sur une 125...
mais c'est délicieusement désuet !


Le té de fourche est préparé, traité antirouille et peint.



L'axe de bras oscillant avec ses accessoires, entretoises, bagues et caoutchoucs.




Les axes de roues en très bel état.


Le kick qui provient d'une k5, l'ancien étant minable. Le caoutchouc est neuf.


 La béquille centrale et ses accessoires de montage.


Une paire de repose-pieds de k5. Ils sont légèrement plus larges que ceux de la k4, mais beaucoup plus beaux. je verrai toutefois comment les anciens peuvent être récupérés.


La boîte à outils et le bac à batterie de la k4 sont en mauvais état. Ceux-ci proviennent d'une k5. Ils sont strictement identiques et déjà prêts à peindre.


Enfin une paire de tendeurs de chaîne en parfait état, les anciens sont fichus, tout râpés et rouillés.



La restauration des trucs anciens deviendrait-elle une affaire familiale ?
En tous cas Alice s'est lancée dedans elle aussi. Un superbe projet dans un village qui ne l'est pas moins : Locronan en Finistère.
C'est elle qui est à l'initiative de tous mes blogs, naturellement elle a plongé :

https://restauration-maison-1970.blogspot.com/

Elle a abordé ça toute seule, l'achat est tombé le 13 mars, le déménagement le 15 : c'est passé juste ! Nous devions aller l'aider, las, le confinement est passé par là, alors du coup la voilà embringuée en solitaire dans les travaux...




Mardi 14 avril, j'arrive du garage d'à côté où se trouve le p50 qui m'a agacé ce matin...

Commençons par quelque chose de gratifiant : la peinture.



Continuons par des chromes, c'est gratifiant aussi.

Le tirant de frein avant.


Les collerettes avant :


puis après, il y a de petits éclats de chrome mais en vrai elles "rendent" bien, bel aspect.



Enfin pour finir, la mauvaise surprise que sont les amortisseurs. Moches d'aspect ils paraissent lessivés au sens figuré du terme. Je ne sais trop qu'en penser, si ce n'est qu'il aurait vraiment fallu que je trouve une épave de k4 ou k5 pour avoir une banque de pièces.
On verra demain s'il est possible de faire quelque chose pour eux.






2 commentaires:

  1. Alain, toujours le pied de suivre tes travaux. Je me délecte à chaque fois.

    Et, comme j'aime les belles régions, je vais suivre les travaux d'Alice !! Serge

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  2. Merci Serge c'est sympa et puis Alice est ravie ! Elle a inauguré sa maison avec le confinement, jour pour jour. On ne l'a même pas vue, alors les soutiens ne sont pas superflus...

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