MAI 2020
Eh oui, fini le "mai fais ce qu'il te plaît" on fait ce qu'on nous dit et dans un espace restreint...
Dimanche 3 mai après un essai infructueux de réparation du bras oscillant, j'ai laissé tomber le machin : il faudra vraiment en trouver un d'occasion. En attendant je suis bien coincé.
Le cadre est peint pile et face. Je suis content du résultat :
J'ai donc remonté ce que j'ai pu, à savoir :
Le faisceau électrique.
Le bac support de batterie avec la centrale des clignotants.
Et enfin sous et dans la poutre de cadre, la cellule redresseuse.
On ne voir rien puisqu'elle est cachée !
J'ai mis aussi la béquille centrale mais sans la fixer entièrement puisque la pédale de frein est prise avec, j'ai peur qu'elle me gêne pour remettre le moteur en place.
Là je dois vous avouer que je ne sais plus trop par quoi continuer tant il me manque de choses !
On verra demain.
Mardi 5 mai nous travaillons en famille et dehors depuis hier où il faisait plus de 30°... Aujourd'hui ce fut plus agréable car moins chaud d'un coup.
J'ai rangé le garage dans lequel une vache ne trouvait plus son veau, ce qui est très embêtant pour la vache, pour moi aussi, en plus ya des veaux partout, bref...
Dans la soirée, j'ai quand même monté la colonne de direction. Pour ce faire on graisse abondamment les cuvettes des roulements. On met 18 billes dans chacune, avec la graisse elles tiennent bien !
On serre le tout avec l'écrou à créneaux supérieur. Pas besoin de le bloquer à la clé. La main suffit, ni trop, ni trop peu, facile ça se sent même pour un néophyte.
C'est le té de fourche supérieur qui bloquera l'ensemble.
On pose la petite vis spécifique qui fixera le système du frein de direction.
C'est en place :
J'ai reçu la cocotte droite, posée dans la foulée.
Pour passer le faisceau mieux vaut se faire une aiguille avec un fil de fer. En effet il est trop mou pour glisser dans un guidon ancien oxydé à l'intérieur.
La voilà en place le guidon est prêt. Il n'attend plus que la moto qui va dessous : fastoche.
La cocotte est neuve, c'est beau.
Aujourd'hui mercredi 6 ce fut grand nettoyage et rangement ! L'occasion de sortir les pots pour les préparer et les motos pour les aérer le tout sous l'oeil attentif du commis.
Son grand plaisir c'est de s'asseoir sur une moto pour superviser.
Donc, malgré la situation et en totale illégalité, les motos sont sorties cet aprèm. La 125 n'était pas en reste, par contre elle est allée beaucoup moins loin que les autres...
Une fois vidé le garage paraît grand...
mais beaucoup moins une fois réinvesti, les 30 m² ont disparu !
Les pots sont en état convenable sans plus. Un demande du nettoyage, l'autre nettoyage et réparation, nous verrons ça demain.
Samedi 23 mai, après une longue interruption les affaires vont pouvoir reprendre !
Et elles reprennent.
Aujourd'hui j'ai reçu le bras oscillant et une culasse complète. L'ensemble de ces pièces paraît en très bon état. Evidemment pour la culasse on verra au démontage.
Le bras lui est impeccable, il a une peinture thermolaquée, certes quelques éclats mais des retouches le rendront parfait.
La culasse a été nettoyée elle est en bel état, livrée complète avec tout ce qui se voit sur la photo. Marquée/martelée au niveau d'une chambre, elle a pris des bouts de segments mais rien de rédhibitoire. Les soupapes paraissent bonnes.
Demain démontage, il me tarde...
J'ai aussi pu réparer les pots : boucher les trous en soudure à froid et enlever les traces d'oxydation.
La réparation se situe dessous et sera donc invisible en place... j'espère !
Il reste à les passer au touret à polir pour enlever un maximum de traces. Ce ne sont pas de beaux pots, mais on fera avec.
Lundi 25 mai démontage des soupapes et nettoyage de la culasse.
Pour ceux qui souhaitent travailler sur leur moteur, je ne peux que conseiller cet appareil . Dans sa version premier prix (environ 25€) il est parfait pour nos moteurs Honda. Il faut environ 10 minutes pour démonter les soupapes d'un bicylindre. Le système est simple il comprime le ressort et il n'y a plus qu'à enlever les deux clavettes avec un doigt aimanté, autre petit outil tout couillon, mais absolument indispensable. Il trouvera pour nous la rondelle paumée dans le moteur, l'écrou qui a roulé sous l'établi et le petit ressort qui a sauté...
Les soupapes sont démontées. Elles sont en bon état, à roder car pas étanches. Le reste est bon mais seuls les ressorts internes sont un poil avachis. Je vais me renseigner car il est courant de trouver des cotes erronées sur la revue technique. Les culbuteurs sont impeccables.
Il restait à nettoyer la culasse convenablement. En effet c'est elle que je remonterai. Elle est équipée de joints de queues de soupapes en parfait état (je n'en ai pas) et se trouve en meilleur état que l'autre.
Finissons par un coup de peinture sur le bras oscillant afin de masquer des petits pocs visibles par-ci par-là. Il est bien joli le bougre...
Aujourd'hui j'ai commandé des pneus et chambres. Je suis passé à une taille au-dessus. C'est pour l'esthétique parce que la taille d'origine fait vraiment riquiqui. Au niveau routier c'est une ânerie la moto tirera un peu plus long, mais vu l'utilisation que j'en ferai...
Mardi 26 journée d'été. Qui journée d'été dit balade d'été. Voilà trois mois que nous en avons été privés, alors ne boudons pas notre plaisir.
Auparavant il s'agit de préparer la moto : mise en essence (elle avait été vidée ainsi que les carbus), pression des pneus, chargement de la batterie, vérification des serrages divers (mais ça je le fais lors de l'hivernage), niveau d'huile et roule ma poule !
En l'occurrence aujourd'hui j'ai choisi la 350 k4, choisi si on peut dire,
c'est elle qui était devant !..
Pour autant nous n'avons pas négligé miss 125. Pour elle ce fut programme polissage de la culasse comme les pros de la course !
Non je rigole, j'ai poli effectivement mais simplement des grosses bavures sur la chambre de combustion. bavures dues sans nul doute à un morceau de segment passé en haut.
avant/après
Demain j'essaie de roder les soupapes, après la balade.
Jeudi 28 commençons par la balade du matin avec la 250 k2 de 1970.
Dès le retour au boulot.
Ce soir, le rodage de soupapes est fait et j'en ai remonté deux. Juste deux car j'ai perdu beaucoup de temps avec le bras oscillant.
Pour le bras il y a un problème de taille : une fois serré il n'oscille plus ! J'ai changé l'axe, les platines supports de repose pieds, rien n'y fait. J'ai bien peur qu'un des supports de platine soudés sur le cadre soit en cause. Il doit être tordu, il s'en faut de 3/4 mm pour que l'axe "porte droit" et que le bras oscille. Si c'est ça, je ne vois pas du tout comment m'en sortir surtout pas comment redresser un truc pareil sans tordre le cadre ou casser les soudures qui le tiennent.
J'ai donc démonté le bras monté à grand peine...
C'est bien dommage l'ensemble était joli. Voici les étapes du montage :
Le cache poussière en caoutchouc en premier, puis l'entretoise bien graissée.
On n'oubliera pas d'enfiler les rondelles avant d'introduire l'axe.
Le voici mais il n'oscille pas l'enfoiré !
Je comprends maintenant pourquoi je l'ai trouvé complètement desserré lors du démontage...
Vendredi 29 journée pour rien. Hormis la balade du matin avec la 350 k1 de 1969.
J'ai démonté, remonté essayé avec l'ancien, changé les bagues, les supports de repose-pieds rien n'y a fait... En désespoir de cause j'ai bêtement changé l'axe et là miracle !!! Le bras oscille à peu près, il est dur mais il oscille. Demain nous verrons ça avec un mix des meilleurs éléments.
Samedi 30 mai après la virée du matin avec la 350 k0 de 1969, j'ai bien avancé !
Le lecteur fidèle et attentif aura noté que les photos sont identiques, le bonhomme est le même, l'arrière plan aussi, seule la moto change. Patricia s'amuse à saisir l'instant où sur la ligne de départ le moteur tourne attendant impatiemment que je libère les chevaux 😂
Miss 350 ce matin a fait la tronche. C'était sa première sortie après la réfection totale de son moteur. Content le Alain, ça ronronnait de plaisir là-dedans, pas un bruit mécanique rien, sauf que la cocotte a refusé de dépasser la seconde alors je suis allé moins loin que les autres jours,
forcément... rentré aussitôt quoi !
Je me et vous rassure, ce n'est en principe qu'un souci avec le beau (mais chiant) sélecteur d'origine.le modèle avec des renvois qui prennent du jeu.
Revenons à notre 125.
Le rodage et le montage des soupapes ont été finalisés.
Le test d'étanchéité étant concluant, on en est resté là et j'ai monté les goujons d'échappement ainsi que ceux des pipes d'admission.
Les goujons après nettoyage semblent neufs.
Concernant le bras oscillant, suite au travail inutile d'hier, j'ai donc changé l'axe et le bras est libre dorénavant. Il reste ferme mais il assure son rôle. L'essai sur route confirmera j'espère, mais quand ?
Le positionnement du bras doit se faire de préférence sans les supports de repose-pieds : ça passe mieux. Une fois le bras remonté (une formalité la cinquième fois...) j'ai dû refaire le filetage pour la vis de maintien de la poignée de béquillage.
Les amortisseurs ont été posés et la poignée avec eux.
Voilà t'y pas que cela ressemble à un derrière de moto maintenant.
Enfin , j'ai reçu les chambres à air mais pas les pneus.
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